Comment se filmer seul en tant que praticien ?
Se filmer seul, c’est bien plus qu’une tendance. C’est un levier puissant pour créer du lien avec vos patients, rassurer, expliquer, et affirmer votre expertise en quelques secondes. Et contrairement à ce qu’on croit, vous n’avez pas besoin d’être vidéaste ni d’investir des fortunes pour y arriver. Avec le bon matériel et quelques réflexes, vous pouvez produire des vidéos pro et authentiques depuis votre cabinet.
Créer ses propres vidéos, c’est gagner en autonomie, enrichir sa communication, et valoriser son image sans dépendre d’un prestataire.
Une vidéo de vous expliquant un soin ou partageant une info utile, c’est x3 plus d’engagement qu’un post classique. C’est aussi plus de réassurance, plus de temps passé sur vos contenus, et une meilleure mémorisation de votre visage et de votre voix. Bref : vous devenez familier, visible, humain.
Et surtout, vous n’êtes plus dépendant d’un agenda ou d’un budget tournage. Une idée = une vidéo = un post. Vous gardez la main, à votre rythme.
Le minimum utile pour se lancer et se filmer
Le minimum utile pour se lancer (et se filmer facilement)
Pas besoin d’un studio hollywoodien ni d’un budget à cinq chiffres. Ce que vous avez déjà en main suffit : votre smartphone. Les capteurs photo/vidéo actuels sont largement capables de produire une image nette et lumineuse — à condition de l’utiliser dans les bonnes conditions.
Mais pour vraiment franchir le cap et produire des vidéos propres, rassurantes, professionnelles, trois accessoires simples font toute la différence.
1. Un trépied stable ET de qualité
Pourquoi c’est essentiel ? Parce que filmer à la main donne une image tremblante, instable… et fatigante à regarder.
Choisissez un trépied avec un bras flexible ou une rotule inclinable, pour vous adapter à la hauteur du meuble, du fauteuil ou de la lumière. Il existe même des modèles de table compacts si vous filmez en position assise.
Astuce : choisissez un modèle compatible avec votre téléphone (adaptateur inclus ou filetage standard 1/4).
Prix moyen : 15 à 30 €
2. Un micro cravate de bonne qualité
Le son est plus important que l’image. Un internaute pardonne une vidéo un peu sombre, mais jamais un son inaudible ou saturé.
Le micro cravate se clipse discrètement à votre blouse ou votre haut, et capte votre voix de façon nette et proche, même si vous bougez.
Sans fil, c’est encore plus confortable. Mais un modèle filaire (avec une rallonge de 2 m) est souvent suffisant pour commencer.
Évitez d’utiliser le micro intégré de votre smartphone : il capte tous les bruits ambiants et donne une sensation amateur.
Prix moyen : 20 à 50 €
3. Un éclairage LED doux
La lumière naturelle, c’est bien… quand elle est là. Mais un tournage à 19h en hiver ou un jour gris vous laisse avec un teint blafard ou des ombres mal placées.
Investir dans une ring light (lumière circulaire) ou un mini panneau LED orientable change tout : votre visage est mieux éclairé, les contrastes sont adoucis, l’image est plus agréable.
Choisissez une lumière blanche neutre (température 5000-5600K) pour un rendu naturel sur la peau. Certains modèles permettent même d’adapter la température pour corriger les dominantes trop froides ou trop jaunes.
Prix moyen : 30 à 70 €
En tout, pour 80 à 150 €, vous avez un kit de tournage compact, stable, fiable, que vous pouvez installer et démonter en 2 minutes dans votre cabinet. Il tient dans un tiroir. Il ne vous prend pas de place. Et surtout : il vous permet de tourner quand vous voulez, à votre rythme, sans dépendre de personne.
Ce petit investissement vous donne la liberté de créer, d’expliquer, de rassurer et de vous montrer tel que vous êtes : compétent, humain, engagé. Et ça, c’est ce que vos futurs patients attendent.
Les 5 réflexes essentiels pour des vidéos réussies
1. Cadrez à hauteur des yeux : ni trop bas, ni en plongée. Le regard doit rester naturel.
2. Lumière douce et frontale : évitez les ombres marquées et la lumière trop dure venant du plafond.
3. Parlez comme si vous répondiez à un patient : pas de texte lu, pas de jargon. Soyez clair, concis, direct.
4. Regardez l’objectif, pas l’écran : cela crée un vrai contact visuel avec la personne qui regarde.
5. Soyez bref : 30 secondes à 1 minute suffisent largement pour faire passer un message.
Et surtout,
faites simple avant de vouloir faire parfait. L’essentiel, c’est d’oser vous lancer.
Quelques idées de vidéos à filmer dès demain
– Répondre à une question fréquente : “Pourquoi ne pas s’exposer au soleil après un soin laser ?”
– Montrer un geste préparatoire (mettre les gants, préparer un sérum, etc.)
– Parler de votre parcours ou de votre philosophie de soin
– Donner un conseil post-séance (ce que les patients oublient souvent)
– Réagir à une idée reçue (“Non, les injections ne figent pas les expressions”)
Pas besoin de tout filmer d’un coup. Faites une vidéo, observez les retours, ajustez. C’est en pratiquant que vous devenez fluide.
Ce que ça dit de vous (et pourquoi c’est une stratégie puissante)
Même si elle dure moins d’une minute, une vidéo en dit souvent plus long que dix pages web. Elle transmet une atmosphère, une attitude, une énergie. Et surtout, elle humanise votre pratique, là où un texte ou une photo figée ne peuvent pas tout montrer. Dans le regard, dans la voix, dans le ton : vos futurs patients captent immédiatement qui vous êtes. Et ce qu’ils ressentent, c’est aussi ce qui les pousse à vous choisir.
Mais au-delà de la dimension humaine, une vidéo bien pensée envoie aussi des signaux très forts du point de vue marketing :
– Vous êtes à jour sur votre communication :
Dans l’esprit du patient, un praticien qui prend le temps de se montrer, d’expliquer ou de vulgariser une notion médicale, c’est quelqu’un qui maîtrise à la fois son métier et son époque. Cela renvoie une image de modernité, de crédibilité, et de légitimité renforcée.
– Vous valorisez l’expérience patient dès le premier contact :
Filmer, c’est communiquer activement, c’est aller vers l’autre. Et ça, les patients le perçoivent. Ils sentent que vous prenez le temps de préparer la rencontre, d’anticiper leurs peurs ou leurs questions. Résultat : le lien de confiance se tisse avant même le rendez-vous.
– Vous maîtrisez votre image de marque personnelle :
Aujourd’hui, le choix d’un professionnel passe par l’émotion autant que par les diplômes. Votre vidéo, c’est votre identité professionnelle incarnée. Ce que vous choisissez de montrer (un ton rassurant, un vocabulaire simple, une tenue soignée, un cadre épuré) dit quelque chose de votre positionnement. Et ça, c’est du branding actif.
– Vous augmentez votre pouvoir d’attraction sans dépendre de la publicité :
Les vidéos bien faites circulent mieux sur les réseaux. Elles captent plus de vues, génèrent plus de partages et d’engagement. Et contrairement à une annonce payante, elles travaillent pour vous dans le temps, sans que vous ayez à dépenser davantage.
Vous sortez de l’anonymat. Vous ne laissez plus les algorithmes ou les annuaires décider à votre place de ce que les gens verront de vous.
Et dans un marché où tout le monde peut proposer “des injections” ou “des soins lasers”, ce qui vous différencie vraiment, c’est vous.
Chez DocLift, on vous aide à structurer votre stratégie vidéo, à trouver les bons sujets, et à gagner en impact. Vous avez déjà tout ce qu’il faut pour vous filmer. Il ne manque plus que… vous.
